En ces temps d’euphorie footballistique, tous les supporters (боле́льщики – baliélchiki) veulent encourager leur équipe préférée (люби́мая кома́нда – lioubimaya kamanda), que ce soit la France, la Russie ou un autre pays. Le CREF vous ayant déjà préparé pour profiter de cet événement (voir ici : http://study-russian-in-russia.com/fr/un-moment-foot/), nous vous proposons ici de faire le plein d’enthousiasme (энтузиа́зм – èntousiasm) et de la jouer gagnant, une fois de plus, avec le russe !
Pour une compétition d’envergure, on ne va pas compter sur la chance du débutant (уда́ча новичка́ – oudatcha novitchka), bien sûr ! Ici, tous les éléments comptent pour vaincre (победи́ть – pobedit’) et il ne suffit pas d’être chanceux (везу́чий – viézoutchi). Pas question non plus de faire des compromis et de conclure un accord gagnant-gagnant (безпро́игрышная сде́лка – biezproigrychnaya sdelka), il ne peut y avoir qu’un seul gagnant (победи́тель – pabiéditel’). Vous avez sans doute ressenti les mêmes sensations sur le plan professionnel, si vous avez eu à répondre à un appel d’offres ou à un concours.
Sur le terrain, comme souvent dans le milieu professionnel, être le meilleur signifie aussi vaincre ses propres résistances. Cette victoire sur soi-même (побе́да над собо́й – pabiéda nad saboï) permet de se dépasser (превзойти́ са́мого себя́ – prevzaïti samava sibia). Les qualités comme la motivation (мотива́ция – mativatsia) et l’ambition (амби́ция – ambitsia) de vivre ou revivre un moment de gloire (сла́ва – slava) aident, bien sûr, à y parvenir (доби́ться э́того – dabitsa ètava). Mais il ne faut pas oublier que sans une dose d’efforts (уси́лия – oussilia), rien n’est possible. Et si l’on veut vraiment arriver à un résultat, il ne faut pas se décourager au premier obstacle et faire preuve de détermination (целеустремлëнность – tséléoustremlionost’) et de persévérance (усто́йчивость – oustoïtchivost), autant de qualités qui servent quand on apprend le russe. Certains vont travailler sans relâche (рабо́тать неуста́нно – rabotat’ niéoustanno) afin de faire des progrès (прогре́сс – pragress). On peut dire qu’ils font preuve d’une volonté acharnée (рве́ние – rvénié). C’est comme cela qu’on arrive à accomplir de réels exploits (соверши́ть настоя́щие по́двиги – saverchit’ nastayachtchié podvigui).
Dans une compétition (соревнова́ние – sariévnavanié), naturellement, chaque équipe veut gagner (вы́играть – vyigrat’). Le soutien (подде́ржка – padderjka) des supporters est utile, mais d’abord, un bon entraînement est encore plus efficace (де́йственный – diéïstvenny). On va se fixer des objectifs (це́ли – tséli), pour parvenir à de bons résultats (доби́ться хоро́ших результа́тов – dabitsa kharochykh resoul’tatov). On va repérer qui est le ou la meilleure (лу́чший/лу́чшая – loutchy/loutchaya) dans telle ou telle spécialité. On va s’attendre à ce que les succès (успе́хи – ouspiékhi) du passé soient confirmés pour vérifier la qualité (ка́чества – katchestva)de tel ou tel joueur (игро́к – igrok).
Puis arrive le jour de la rencontre (состеза́ние – sostiézanié). Il faut s’avoir s’affranchir de la pression (изба́виться от напряже́ния – izbavitsa at naprijénia), surmonter sa peur (преодоле́ть страх – préadaliet’ strakh), se concentrer (сосредото́читься – sasrédatochitsa), penser uniquement au jeu et à ses coéquipiers (това́рищи по кама́нде – tavarichtchi pa kamandié), car une victoire est toujours collective (коллекти́вная – kallektivnaya) dans les sports d’équipe comme, souvent, au travail. Pendant le jeu, on va attendre le moment bénit où l’on peut faire une percée (проры́в – praryv), marquer un but (заби́ть гол – zabit’ gol), voire remporter la victoire (одержа́ть побе́ду – aderjat’ pabiédou).
Et malgré tous les efforts (стара́ния – starania), tous les entraînements (подгото́вка – padgatovka), tous les cris (кри́ки – kriki) des supporters, on ne peut nier que l’élément chance (oudatcha – уда́ча) joue son rôle aussi dans la victoire (побе́да – pabiéda). Cette bonne fortune (везе́ние – vézénié) accompagne parfois les équipes sur tout un tournoi. Mais parfois, c’est le contraire, et on traverse une mauvaise passe (чëрная полоса́ – tchornaya palassa), mais n’en parlons pas, on risquerait de jeter le mauvais oeil (сгла́зить – sglazit’). Nous attendons tous de voir les accomplissements (достиже́ния – dastijénia) et les talents (уме́ния – oumiénia) de notre équipe préférée. Nous attendons d’elle qu’elle soit tout simplement au sommet de sa performance (быть на высоте́ – byt’ na vyssatié). Le résultat de chaque rencontre (ито́г ка́ждого созтеза́ния – itog kajdava sostiézania) sera le mérite (заслу́га – zaslouga) de chaque équipe, c’est pourquoi les supporters fair-play applaudiront les belles actions des deux côtés. Mais tout de même, qui ne rêve pas de voir son équipe sur la plus haute marche du podium (по́диум – podioum), alors souhaitons-lui « bonne chance ! » (Уда́чи! – oudatchi !)