Avec l’automne et les changements de température, il est important d’entamer la saison froide en faisant tout pour se préserver de la maladie – боле́знь (baliézn). Le CREF vous donne des conseils et quelques recettes de grand-mères – ба́бушки (babouchki) russes pour dire non aux microbes !
Les pronostics annoncent une grippe – грипп (grip) précoce cette année, certains se vaccinent – де́лают приви́вку (diélaïoute privivkou), d’autres préfèrent les recettes naturelles – наро́дные реце́пты (narodnyé retsepty) : cure d’échinacée – эхинаце́я (ékhinatséïa) ou de propolis – пропо́лис (prapolisse). Certains, et pas seulement ceux qui ne peuvent se payer des médicaments – лека́рства (liékarstva), sont adeptes des recettes de grand-mère, appelées ici « recettes populaires » – наро́дные реце́пты (narodnyé retsepty). À titre de prévention – профила́ктика (prafilaktika), beaucoup de gens mangent une gousse d’ail – зу́бчик чеснока́ (zoubtchik tchesnaka) tous les matins. Attention, vous ne vous ferez pas forcément des amis si vous prenez le métro ensuite pour aller au travail !
En cas de rhume – на́сморк (nasmeurk), ces recettes naturelles abondent, dont l’objectif principal est de favoriser la circulation sanguine – кровообраще́ние (kravaabrachtchenié) et de faire transpirer – поте́ть (potet’) d’un côté, et de réduire l’inflammation du nez – воспале́ние но́са (vaspaliénié nossa) de l’autre. Une méthode radicale, que nous n’avons pas testée, serait d’introduire une gousse d’ail dans chaque narine – ноздря́ (nazdria) et de les retirer quand ça brûle – жжëт (geotte). Autre exemple, on peut trouver en pharmacie – апте́ка (aptiéka) des compresses à la moutarde -горчи́чные компре́сcы pour la plante de pieds. L’objectif est de faire circuler le sang plus rapidement pour combattre les germes. Pour le nez encore : mettez du sel – соль (sol) tiède dans un gant de toilette – ба́нная рукави́чка (bannaya roukavitchka) et appliquez à la base du nez. On peut aussi remplacer le sel par de l’oignon – лук (louk). Juste avant d’aller se coucher – пе́ред сно́м (piéréd snom), un fond de vodka avec du miel – мëд (miod) favorisent, paraît-il, la transpiration et l’élimination plus rapide des microbes. A consommer avec modération toutefois, au contraire du thé au citron et au miel – чай с лимо́ном и с мëдом (tchaï s limonom i s miodom) ! Attention, ces quelques recettes vous sont livrées à vos risques et périls – на ваш страх и риск (na vach strakh i risk) ! Il est fort possible que tout cela ne soit qu’un cautère sur une jambe de bois – как мёртвому припа́рки (kak miortveumou priparki).
Il est plus prudent, dans tous les cas, de consulter un médecin – записаться на консультацию к врачу (zapissatsa na kansoultatsiou k vratchou).
Si vous bénéficiez d’une assurance maladie – медици́нское страхава́ние par votre employeur, ou bien à titre privé, ce qu’on appelle ici « assurance médicale volontaire » – доброво́льное медици́нское страхова́ние (dabravolnoïé meditsinskoïé strakhavanié) ou DMS (prononcé déméhesse), le système est un peu comme en France : vous voyez un généraliste – терапе́вт (térapeft – même origine que « thérapeute ») qui vous dirigera si besoin vers un spécialiste – специали́ст (spétsialist). Si votre assureur – страхова́тель ( strakhavatel) n’accepte pas d’assurer la prestation, vous devrez la demander à titre payant (na platnoï asnovié).
Le médecin vous demandera où vous avez mal – где у Вас боли́т ? (Gdié ou Vass balit ?) et depuis combien de temps – как до́лго (kak dolgueu). Il vous demandera peut-être de faire des analyses – сде́лать ана́лизы (sdiélat analyzy) afin d’exclure certaines hypothèses ou d’en confirmer d’autres. Il vous fera peut-être une ordonnance – реце́пт (rétsept).
En cas d’accident – ава́рия (avaria) ou d’incident – несча́стный слу́чай (niéchtchastny sloutchaï) et de fracture – перело́м (pérélom) – pour conjurer le sort, crachez trois fois derrière votre épaule gauche, cf. notre article sur les superstitions – on vous emmènera à l’hôpital – больни́ца (balnitsa), où on vous fera un plâtre – гипс (guipse) et on vous mettra en congé maladie – на больни́чном (na balnitchnom).
En Russie, même les médicaments sur ordonnance peuvent être commandés sur internet – по интерне́ту (pa internetou) avec paiement à la livraison – опла́та при доста́вке (aplata pri dostavkié), laquelle se fait généralement dans les 24 heures – в тече́ние су́ток (v tétchénié soutok). Si vous vous sentez trop faible – сла́бый (slabyi) pour aller à la pharmacie ou que celle-ci n’a pas le médicament prescrit, cela peut être une solution intéressante. D’ailleurs, comparez les prix – це́ны (tsény), car ceux-ci peuvent varier significativement en fonction du quartier.
Si vous ressentez un effet secondaire – побо́чный эффе́кт (pabotchny effekt) gênant, il va de soi qu’il faut prendre rendez-vous pour une nouvelle consultation en urgence – в сро́чном поря́дке (v srotchneum pariadkié). Le service des urgences – ско́рая по́мощь (skoraya pomeuch), le 103 ou le 112 depuis un portable, a une réputation historique désastreuse, et bien qu’il se soit nettement amélioré, il ne bénéficie pas encore, comme beaucoup d’autres services de l’État, de la confiance de la population. Il est néanmoins incontournable pour les situations extrêmes – чрезвича́йные ситуа́ции (tchrézvitchaïnyé sitouatsi).
Si un(e) ami(e) est malade – боле́ет (baliéyét), vous pouvez lui souhaiter un prompt rétablissement – выздора́вливайтесь ! (vyzdaravlivaïtiéss), oui, il faut être en forme pour prononcer cela !