Pascal est un Français qui vit actuellement en Russie et prend des cours individuels depuis deux ans avec CREF. Il nous confie ses impressions sur le russe, la Russie et CREF.
Cref : Bonjour, Pascal, qu’est-ce qui vous a amené à Moscou ?
Pascal : Bonjour, j’ai rencontré ma compagne russe en France et lorsque, peu de temps après, j’ai pris ma retraite, j’ai décidé de la rejoindre à Moscou où elle travaille.
Cref : Vous connaissiez déjà la Russie ?
Pascal : En dehors de ce qu’on entend par les médias, pas du tout ! Je n’étais jamais venu et je ne connaissais pas le russe.
Cref : Donc, vous avez décidé d’apprendre le russe une fois sur place ?
Pascal : C’est cela. J’ai commencé par des cours intensifs pendant six semaines au MGU, mais ce n’était pas simple, car l’enseignante expliquait tout en anglais et je ne parle pas anglais. Heureusement, des étudiants francophones m’ont aidé. Et puis j’ai découvert CREF qui proposait des cours individuels intéressants et une assistance pour le visa, ce qui a été très pratique pour débuter ma vie ici.
Cref : Est-ce que cela a été difficile d’apprendre une langue comme le Russe ?
Pascal : Pas tellement, mais il faut dire que j’aime beaucoup cette langue, ses intonations, son vocabulaire, son écriture, même si les déclinaisons sont encore un peu compliquées. Ce qui est agréable maintenant, c’est que je comprends assez bien et que les Russes me comprennent quand je parle.
Cref : Quel conseil donneriez-vous à un étudiant qui apprend le russe ?
Pascal : Ne pas se dire que cela s’apprend comme l’anglais. En France, on a beaucoup d’occasion d’entendre l’anglais, mais pas du tout le russe, du coup, tout est nouveau, on apprend véritablement de zéro. Il ne faut jamais désespérer, même adulte, on peut y arriver. Enfin, je dirais qu’il ne faut pas vouloir aller trop vite, il faut bien intégrer les bases pour avancer ensuite.
Cref : Quelles sont vos impressions sur Moscou ?
Pascal : J’ai découvert une qualité de vie que je ne soupçonnais pas, venant de France, où l’on a des échos plutôt négatifs. Il y a beaucoup d’espace, énormément de choses à visiter, beaucoup d’activités et d’animations gratuites. Même si on retrouve un certain individualisme, les élans collectifs sont très enthousiasmants. On ne se sent pas enfermé comme à Paris et c’est très appréciable.
Cref : Quel sont les endroits que vous préférez à Moscou ?
Pascal : Le parc VDNKh, où il y a beaucoup d’activités hiver comme été, un aquarium, etc. Les musées, très nombreux et intéressants, comme celui du sculpteur Tsérétéli et celui de l’armée. Le nouveau parc Zariadié met bien en valeur les églises de la rue Varvarka. Si vous avez un peu d’argent, le restaurant du 72e étage à Moscou-City est faire.
Cref : Avez-vous un plat préféré ?
Pascal : Ici, on aime bien cuire la viande ou le poisson en ajoutant du fromage par-dessus ou de la mayonnaise. J’aime bien le borchtch (soupe au chou et à la betterave).
Cref : Votre mot russe préféré ?
Pascal : Любовь (Lioubov’), « amour », bien évidemment !
Cref : Pourriez-vous donner trois qualités et trois défauts ou choses à améliorer vis-à-vis de vos cours à CREF ?
Pascal : J’apprécie l’accueil, la souplesse des horaires et la compétence des profs. Il est aussi pratique que le personnel parle français, cela évite les malentendus. Des choses à améliorer ? Franchement, je ne vois pas.
Nous remercions Pascal d’avoir bien voulu partager ses impressions et pour sa haute appréciation de notre travail ! Nous lui souhaitons de continuer ses progrès en russe et de bien profiter de sa nouvelle vie moscovite !